Le Bouddha a transmis plusieurs cycles d’enseignements progressifs, le vajrayana est un de ceux-là. Il est accessible aux personnes déjà engagées sur la voie bouddhique. Il se caractérise par des moyens spécifiques mis en œuvre pour parcourir le chemin.

Yana signifie véhicule – c’est-à-dire les moyens qui nous mènent au but – et vajra a le sens d’indestructible (le mot vajra fait référence au tonnerre). Pour donner un aperçu de la signification du vajrayana on pourrait dire : le véhicule qui met en œuvre les méthodes qui permettent de réaliser rapidement l’éveil.

Concrètement, le vajrayana se fonde sur une éthique juste, la motivation d’éveil caractérisée par l’amour et la compassion et suppose d’avoir reçu la transmission d’un maître qualifié. Il suppose également d’avoir une compréhension de la vacuité, le fait que les êtres et les phénomènes n’ont pas d’existence substantielle. Sa pratique passe notamment par l’accomplissement de rituels dans lesquels le corps, la parole et l’esprit sont investis. Les méditations sur le corps se font au travers de visualisations de supports symboliques représentant les qualités éveillées. Ces supports prennent la forme de divinités de méditation ou de maîtres accomplis. La pratique au niveau de la parole s’exprime par la récitation de mantras (littéralement : ce qui protège l’esprit) qui permettent d’actualiser les qualités inhérentes présentes en chacun. Et enfin, cultiver les états d’esprit indiqués dans les différents rituels permet de rassembler les conditions pour clarifier l’esprit.

La pratique du vajrayana suppose donc d’avoir reçu la transmission, d’en avoir étudié le sens et d’avoir intégré les aspects formels des rituels. Actuellement, tous les rituels se pratiquent en tibétain.

 

Tchenrézi

Une divinité de méditation exprime les qualités de l’esprit éveillé présent en chacun. Tchenrézi représente la compassion universelle et om mani pemé houng est le mantra qui lui est associé. Méditer sur Tchenrézi dissipe les obscurcissements et fait mûrir en nous la compassion. Cette méditation-récitation est pratiquée un lundi sur deux.